Déguisé en disque horodateur, le carton d’invitation proposé parMaurizio Nannucci pour son exposition au Cabinet des estampes est un très joli petit objet. Une nouvelle fois, sur un support léger, aisément multiplié, l’artiste florentin provoque la rencontre entre les mots et l’image. Depuis les années 60, il collecte les signes du langage, les dénombre, les énumère, les recueille. Puis il construit des séries, opère des passages, traduit des codes et les donne à voir, à lire. Sur des supports et dans des disciplines qui refusent résolument toute séparationhiérarchique.
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