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BLAKAM up your life
Depuis ses premières interventions, il y a quelques années, BLAKAM explore les propriétés de la peinture étendue à l'espace. Du collectif, qui compte trois paires de mains, découlent des décors, environnements, espaces pour performances musicales, supports d'accrochages ou prétextes à de dionysiaques festivités.
Les mains collectives, celles qui peignent des dégradés en série sur des planches ou des triangles sur les murs, existent également en mode autonome, en tant que peintre-individu dont les signes sont posés, traditionnellement, sur toiles.

La singularité de BLAKAM réside peut-être dans sa façon de labourer un champ lexical autonome et fort, toujours pictural mais jamais figé, qu'il s'agisse d'un décor ou d'un ornement. Tout est peinture. Du plancher faisant vibrer le regard au support les plus divers comme des boules de noël, lampions ou la conception d'un mobilier bancal mais néanmoins utilitaire.

Inutile de dire qu'il n'existe pas tellement de différence entre art et décoration. Cette problématique, BLAKAM l'a digérée sans cérémonie.

S'il fallait parler de style, il faudrait admettre de se laisser aspirer sans complaisance dans un siphon de définitions probablement stériles. Inutile aussi de relever les héritages de la Modernité sous la croûte sèche de la peinture. Autant raconter ici le long périple de l'obélisque jusqu'à la Place de la Concorde. Ou faire de la boxe avec Monsieur Picabia.

Entre décorum et pittoresque, les images sensitives intelligemment con-struites par BLAKAM sont autant d'occurrences narratives à la limite de l'abstraction. Guillaume Pilet

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